SushiLova !! Spammer d'undastyle
Nombre de messages : 6963 Age : 43 Localisation : Là bas si j'y suis ... Emploi/loisirs : Producer / Dj / Vj @ Pigeons House Record style : Et Genre ... Date d'inscription : 17/10/2007
| Sujet: [rétrospective]Yasujiro Ozu à l'Institut de l'Image Dim 1 Juin - 15:37 | |
| Yasujiro OZU du 4 au 18 juin 2008 A l’occasion du Printemps du Japon, l’Institut de l’Image propose une rétrospective des films de Yasujiro Ozu, avec notamment deux ciné-concerts les 5 et 18 juin, en accompagnement de deux films muets d’Ozu, Histoires d’herbes flottantes et Gosses de Tokyo.« On constate qu'à ses débuts Yasujiro Ozu était littéralement obsédé par le cinéma américain, au point d'encombrer ses films d'enseignes anglo-saxonnes et d'y insérer sans prévenir un extrait de Lubitsch (dans Une femme de Tokyo). Très marqué par le burlesque, Ozu est également un précurseur et un contemporain du néoréalisme (cf. Récit d'un propriétaire). S'il emploie très tôt la contre-plongée, qui sera sa seule constante stylistique, c'est un cinéaste plus humaniste que formaliste, plus fordien (Histoire d'herbes flottantes) que bressonien, qui filme aussi bien le prolétariat que la bourgeoisie. » Vincent Ostria ..................... Gosses de TokyoUmarete wa mita keredo (Jap., 1932) 100 min Scén. : Akira Fushimi, Geibei Ibushiya Int. : Hideo Sugawara, Tatsuo Saito, Tokkan Kozo… Une famille de petits employés s'installe dans la banlieue de Tokyo, afin que le père puisse mieux travailler : il entretient de bonnes relations avec son patron, dont le fils va à la même école que les siens, Ryoichi et Keiji. Mais les deux garçons, qui font l'école buissonière et écrivent eux-mêmes un " E " (Excellent) sur leur carnet de notes, forment une bande avec d'autres écoliers et, défendant l'image de leur père à qui ils vouent une admiration sans bornes, jouent au "mort" avec le fils du patron…..................................... Histoire d’herbes flottantesmonogatari (Jap., 1934) 89 min Scén. : Yasujirô Ozu Int. : Takeshi Sakamoto, Chouko Iida, Hideo Mitsui… Kihachi, un meneur de troupe itinérante de comédiens, arrive dans un petit village pour y donner une représentation. Il décide de renouer avec son ancien amour et son fils illégitime, ce qui provoque la colère de sa maîtresse actuelle et brise bien des cœurs ................................ Récit d’un propriétaireNagaya Shinshi Roku (Jap., 1947) 72 min Scén. : T. Ikeda, Yasujirô Ozu Int. : Choko Iida, Chishu Ryu, Takeshi Sakamoto… Un petit garçon est trouvé dans les rues de Tokyo dévastée par la guerre. Les gens du quartier décident de le confier à Otane, une quincaillère d’une cinquantaine d’années, qui vit seule… « Plutôt que de présenter explicitement la réalité de la guerre, Ozu choisit de faire une œuvre onirique et utopique – utopique au sens étymologique du terme, au sens d’un lieu qui n’existe pas, d’un espace irréel. »
Kiju Yoshida, Ozu ou l’anti-cinéma.................................... Le voyage à TokyoTokyo Monogatari (Jap., 1953) 140 min Scén. : Kogo Noda, Yasujirô Ozu Int : Setsuko Hara, Chishu Ryu, Chieko Higashiyama… Un couple de gens âgés, Shukishi et Tomi Hirayama, décident de quitter Onomichi, une petite ville du sud du Japon, pour rendre visite à leurs enfants à Tokyo. Cependant, les enfants ne sont pas très empressés pour les accueillir, mais Noriko, veuve de leur second fils, les reçoit avec beaucoup de gentillesse… « Pour qui veut étudier le cinéma d’Ozu, le plus naturel est de commencer par Le voyage à Tokyo. Tout le monde s’accorde à voir dans ce film, réalisé par Ozu (…) à l’âge de 50 ans, l’œuvre la plus aboutie de sa carrière. »
Kiju Yoshida, Ozu ou l’anti-cinéma..................................................... Printemps précoceSoshun (Jap., 1956) 144 min Scén : Yasujirô Ozu, Kogo Noda Int. : Ryo Ikebe, Chikage Awashima, Keiko Kishi… Huit ans après son mariage, un jeune employé de bureau est lassé de son travail et de sa femme. Il a une petite aventure avec une collègue. Sa femme l’apprend et quitte le domicile conjugal… « Pour schématiser à l'extrême, Ozu est parti du burlesque américain, puis a quasiment inventé le néoréalisme, avant d'opter pour une introversion à la Bergman. Il y a de tout chez Ozu, y compris des oeuvres hybrides synthétisant ses tendances contradictoires. »
Vincent Ostria (Les Inrockuptibles)............................................. Fleurs d’équinoxeHiganbana (Jap., 1958) 118 min Scén. : Yasujirô Ozu, Kogo Noda Int. : Shin Saburi, Kinuyo Tanaka, Ineko Arima… L’homme d’affaires Wataru Hirayama se montre très réticent lorsqu’il apprend que sa fille Setsuko ne veut plus de son mariage arrangé et souhaite épouser un certain Masahiko Taniguchi, pour des raisons purement sentimentales et personnelles. Pourtant, Setsuko est soutenue par sa mère Kiyoko, et tient tête à son père… Le premier film en couleurs d’Ozu… « Dans ce film, j’ai mis l’accent sur certains parents qui sont opposés aux idées complètement nouvelles de leurs filles. »
Ozu..................................... Bonjour Ohayo (Jap., 1959) 94 min Scén. : Yasujirô Ozu, Kogo Noda Int. : Chishu Ryu, Kuniko Miyake, Koji Shidara… Deux jeunes garçons vivent avec leurs parents dans un lotissement de la banlieue de Tokyo. Après une querelle avec leurs parents, leur père leur ordonne de se taire. Ils le prennent au mot et refusent alors de parler à quiconque… « Ce film sur la rétention de la parole, où le cinéaste fait un clin d'œil à un cinéma muet qu'il n'a quitté qu'à regret, a pour fonction de pointer du doigt les contraintes imposées aux individus par la société japonaise : la bienséance, les bonnes manières, l'hypocrisie et le non-dit. D'où la provocation suprême des deux petits héros, et leitmotiv burlesque du film : poser un doigt sur le front de l'autre et émettre simultanément un pet. »
Vincent Ostria (Les Inrockuptibles)................................................... Le goût du SakéSamma no aji (Jap., 1962) 115 min Scén. : Yasujirô Ozu, Kogo Noda Int. : Chishu Ryu, Shima Iwashita, Shinichiro Mikami... Shuhei Hirayama, veuf, vit avec sa fille Michiko, qui tient la maison, et son fils cadet Kazuo, tandis que l’aîné, Koichi, est déjà marié. Hirayama fréquente quelques amis avec qui il boit volontiers force saké, notamment Horie, qui vient de se remarier avec une femme très jeune et le pousse à en faire autant. Et aussi avec son vieux professeur Sakurna qui vit également avec sa fille dont il avoue avoir gâché l’avenir en la gardant près de lui… Le goût du Saké (dont le litre original, Samma no aji, signifie en réalité "le Goût du poisson d'Automne") est le dernier film tournée par Ozu avant sa mort en 1963 : pendant qu'il écrivait le scénario avec son fidèle collaborateur Kogo Noda, la mère d'Ozu mourut, et cela l'attrista profondément, car, vivant avec elle depuis toujours, il ne s’était jamais marié et elle était en quelque sorte "la femme de sa vie".................................................. Ciné des Jeunes, mercredi 18 juin à 14h30 : CINÉ-CONCERT AVEC CHRISTIAN PABOEUF (Musique Électro et Tradition), Molière meilleur spectacle jeune public. Réservations indispensables au 04 42 26 81 82
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CINÉ-CONCERT AVEC LE STUDIO DU SOLEIL jeudi 5 juin à 20h Gilles Geenen, violoniste issu du Conservatoire Royal de Liège en Belgique et compositeur actuel de Matthias Langhoff : violon, percussions, guitare. Marc Barnaud, musicien de théâtre issu du Théâtre du Soleil et compositeur du groupe La Canaille, Lauréat du Fair 2008 et Révélation du Printemps de Bourges : Guitare, Clarinette, Banjo, Psaltérion, Scie Musicale, Percussions, Flûte japonaise. Alexandre Ferran : Piano, Trompette, percussions.
Remerciements à Aix en Musique................................................. GRILLE HORAIRES ................................................. Mercredi 4 juin 14h15 Histoires d’herbes flottantes 16h00 Fleurs d’équinoxe 18h15 Bonjour 20h15 Printemps précoce Jeudi 5 juin 14h00 Printemps précoce 16h30 Récit d’un propriétaire 20h00 Ciné-concert : Histoire d’herbes flottantes avec le Studio du Soleil Vendredi 6 juin 14h00 Histoires d’herbes flottantes 15h45 Le goût du saké 18h00 Fleurs d’équinoxe Samedi 7 juin 14h30 Récit d’un propriétaire 16h10 Histoires d’herbes flottantes 18h00 Le goût du saké Dimanche 8 juin 14h30 Bonjour 16h30 Voyage à Tokyo Lundi 9 juin 14h30 Récit d’un propriétaire 16h00 Le goût du saké 18h30 Bonjour 20h30 Fleurs d’équinoxe Mardi 10 juin 14h30 Voyage à Tokyo 18h00 Histoires d’herbes flottantes 20h00 Printemps précoce Mercredi 11 juin 14h30 Le goût du saké 17h00 Printemps précoce 20h00 Voyage à Tokyo Jeudi 12 juin 15h00 Bonjour 17h30 Voyage à Tokyo 20h30 Le goût du saké Vendredi 13 juin 14h15 Gosses de Tokyo 16h30 Bonjour 18h30 Récit d’un propriétaire 20h15 Histoires d’herbes flottantes Samedi 14 juin 14h15 Printemps précoce 17h15 Voyage à Tokyo 20h00 Bonjour Dimanche 15 juin 14h15 Fleurs d’équinoxe 16h45 Gosses de Tokyo Lundi 16 juin 14h30 Fleurs d’équinoxe 17h30 Le goût du saké 20h00 Gosses de Tokyo Mardi 17 juin 20h30 Récit d'un propriétaire Mercredi 18 juin 10h00 Ciné des Jeunes : Gosses de Tokyo 14h30 Ciné des Jeunes : Ciné-concert - Gosses de Tokyo avec Christian Paboeuf Et pour le reste ... http://www.institut-image.org/ | |
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Ragga Spammer d'undastyle
Nombre de messages : 9394 Age : 41 Localisation : Montpelhièr Emploi/loisirs : Chieuse Intergalactique atteinte de Flémingite Aiguë à Procrastination Chronique Autoentretenue style : NaWaK Date d'inscription : 23/01/2008
| Sujet: Re: [rétrospective]Yasujiro Ozu à l'Institut de l'Image Dim 1 Juin - 17:20 | |
| J'aimerai beaucoup y être car ce monsieur a une terrible réputation auprès des cinéphiles (nan plutôt "cinévores") du monde entier...
C'est le nec plus ultra du cinéma japonnais parait il, tout en sobriété, en plan fixe et autant formaliste que la poésie japonaise...
A voir vraiment a mon avis!!
Chanceux de Sushi va!! | |
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